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Santé de l’enfant : une priorité des pouvoirs publics

Les données relatives à la tranche d’âge de l’enfance indiquent, fort heureusement, que la majorité des enfants en France jouit d’une bonne santé. Cependant, certains enfants sont encore affectés par des troubles somatiques ou psychiques qui peuvent compromettre leur bien-être à court, moyen ou long terme.

Quelles sont les mesures phares pour investir dans la santé de l’enfant ?

Pour améliorer la santé de l’enfant, les pouvoirs publics mettent en place diverses initiatives visant à promouvoir la santé physique et mentale, à effectuer des interventions préventives et à offrir des soins adéquats. Ces actions reposent sur plusieurs axes principaux : la réduction des facteurs de risque, la promotion des facteurs de protection, et l’amélioration des conditions de prise en charge des enfants. De plus, la lutte contre les inégalités d’accès aux soins et à la prévention demeure une préoccupation majeure.

Le ministère de la Santé s’appuie sur des recommandations scientifiquement validées pour élaborer et mettre en œuvre des politiques de prévention et de dépistage précoce.

Placer l’intérêt supérieur de l’enfant au cœur de la prise en charge par le système de santé et ses professionnels est une priorité. Ce principe a été le fil conducteur du rapport des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, remis le mardi 23 avril 2024 à Frédéric Valletoux, ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargé de la Santé et de la Prévention.

Une stratégie nationale visant à améliorer la prise en charge de l’enfant

Intitulé « Investir dans la santé de l’enfant : une urgence nationale« , ce rapport propose 20 mesures phares pour améliorer la prise en charge de l’enfant, parmi lesquelles :

  • Revalorisation de toutes les prises en charge de l’enfant, tant en ville qu’à l’hôpital, pour créer un choc d’attractivité.
  • Meilleure visibilité des parcours de soins gradués pour les parents et les professionnels, assurant que chaque enfant soit traité par le bon médecin, au bon endroit et au bon moment.
  • Sanctuarisation du nombre de lits de réanimation pédiatrique et néonatale.
  • Transformation des PMI pour mailler le territoire avec des Maisons des 1000 premiers jours et de l’enfant.
  • Instauration de « l’heure partagée » dans les écoles élémentaires, permettant aux élèves de revenir sur le déroulement de leur semaine.
  • Création d’un bilan de santé mentale à l’entrée au collège et revalorisation du forfait MonPsy.

Ces mesures illustrent l’engagement des pouvoirs publics à garantir une prise en charge de qualité pour tous les enfants, en mettant l’accent sur la prévention, l’égalité d’accès aux soins et l’amélioration des structures de santé.

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